Depuis, quelques jours, vous avez peut-être rencontré, chez un commerçant ou dans un lieu public, le regard d'un enfant, d'une maman ou d'une mamie, d'un papa ou d'un papi, sur une affichette, un flyer ou encore une bâche.

L'objet de ces images est d'inviter chaque Marguerittoise, chaque Marguerittois, quel que soit son âge, son statut, sa condition, à donner son avis, identifier ses priorités, dire ce qu'il aime dans notre commune ou ce qu'il aime moins, envisager l'avenir et ses enjeux...

Au conseil municipal, ce mardii 24 septembre, les élus ont approuvé deux délibérations qui font passer notre ville du côté des communes « à énergie positive », c'est-à-dire qui, sur leur territoire, produisent plus d'électricité qu'elles n'en consomment.

Aux économies de consommation réalisées grâce à la rénovation de l'éclairage et des bâtiments publics (les écoles De Marcieu sont programmés pour les prochains mois), aux implantations de panneaux déjà décidées et réalisées (toitures des bâtiments municipaux, tribune du stade de football), aux installations réalisées par des particuliers et entreprises s'ajoutent désormais deux nouveaux projets : près de 4 000m² d'ombrières sur le site de Praden (notamment avec la création d'un parking public) et une ferme photovoltaïque d'un peu moins de 4Ha sur le site de l'ancienne décharge.

Au total, Marguerittes va donc produire chaque année entre 12 et 13 GWh (entre 12 et 13 millions de KWh) d'énergie électrique « décarbonée et de proximité, sans aucune nuisance environnementale, sonore ou visuelle », comme l'a expliqué Denis Cantier, adjoint au Maire, délégué à la transition énergétique.

Le Maire, Rémi Nicolas, a dit sa « fierté » de voir Marguerittes « prendre sa part de la lutte pour une énergie plus propre » et « d'avoir pu, en 4 ans, faire de Marguerittes une commune à énergie positive ».

Positif aussi l'aspect économique de ces délibérations puisque ces projets vont également rapporter gros à la commune sous la forme d'équipements nouveaux (terrains de sport et parking à Praden) ou de revenus bien concrets : recettes fiscales et plus de 4 millions d'euros de loyers. « C'est le prix d'un gymnase, d'une piscine ou d'une école » précisait Rémi Nicolas.